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Focus sur l'intelligence artificielle

5 Décembre 2019, 15:16

Dans son livre Human Compatible, publié en anglais au mois d’octobre, Stuart Russell propose une grande réforme de l’intelligence artificielle, dont il craint que l’humanité perde un jour le contrôle. À la définition actuelle, trop dangereuse et simplificatrice de l’IA, le chercheur oppose la notion de « machines bénéfiques ». (...) voitures autonomes, assistants vocaux, maisons connectées… (...) armes de destruction massive (...) smart cities (...) education connectée (...) perte de contrôle, changement de paradigme, anticipations...

Et si l’humanité parvenait enfin à créer, dans un futur proche, une intelligence artificielle « super-intelligente », c’est-à-dire dotée d’une capacité intellectuelle égale voire supérieure à la nôtre ? Que se passerait-il ? 

À propos des smart cities, par exemple, Russell se montre enthousiaste en rappelant qu’1,2 million de personnes meurent dans des accidents de voiture chaque année, et que des dizaines de millions d’autres souffrent de blessures. (...)

Même optimisme en dehors de ces questions de pur « confort » : pour Russell, le secteur de l’éducation, notamment, devrait bientôt pouvoir profiter des progrès de l’IA. Le tutorat personnel étant reconnu comme beaucoup plus efficace que l’enseignement en classe, il pourrait être généralisé grâce au numérique. (...)

L’auteur se montre bien plus inquiet, en revanche, concernant l’utilisation de l’intelligence artificielle à des fins malveillantes. Qui viseraient, au hasard, à manipuler nos comportements et à bâtir des armes militaires.

Pour traiter les innombrables données – textes, images, sons, géographiques, comportements… – que les nouvelles technologies permettent de recueillir à chaque seconde, les robots sont essentiels. Leur usage indispensable.

Ne pas opposer les intelligences. Faut-il pour autant opposer l’intelligence artificielle (IA), qui regroupe l’ensemble des technologies qui peuvent comprendre leur environnement et agir en conséquence, et l’intelligence humaine, naturelle ? Bien sûr que non ! Nés de la main et du cerveau des hommes, les robots tels que les applications de machine learning (apprentissage automatique), capables par exemple de réaliser des analyses prédictives, les chatbots – ou agents conversationnels – ou les logiciels de traduction automatique ne sont que des outils. En leur confiant des tâches automatisables, répétitives, bien souvent sans valeur ajoutée, on peut libérer l’énergie des collaborateurs qui jusqu’ici assuraient ce type de fonctions et renforcer – par exemple – le service aux clients.

Par ailleurs, les robots n’étant pas capables de prendre leur destin en main, il faudra toujours quelqu’un pour leur apprendre à fonctionner, pour les paramétrer, puis contrôler la bonne exécution de leurs missions et ce, quelle que soit la taille de l’entreprise.

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