Trois lettres, formant l'abréviation de référendum d'initiative citoyenne, sont devenues la revendication numéro 1 d'une grande partie des Gilets jaunes. Elles désignent une soif de démocratie directe, ou pour le moins de démocratie participative. Le RIC est entré dans le débat social. Les politiques gagneraient à ne pas ignorer cette revendication, car la confrontation des idées vaut mieux que la violence de rue. La voix des citoyens ne peut seulement s'exprimer qu'aux seules élections majeures. Il y a soif de se faire entendre, d'exister et de peser vraiment dans les prises de décisions. C'est la démocratie, non ?
78% des Français sont pour le RIC
"Les Français sont unanimes à soutenir la demande des Gilets Jaunes de substituer au RIP actuel ce fameux RIC. 78% d’entre eux s’y déclarent favorables, la moitié de ceux-ci y étant même très favorables", observe Gaël Sliman, président d’Odoxa. "En fait, le consensus est quasiment absolu dans l’opinion : 79% des CSP+ et 85% des CSP- sont favorables au RIC et, sociologiquement les moins favorables à cette novation sont tout de même les deux-tiers à la soutenir : il s’agit des seniors (67%) et des diplômés du supérieur (66%)."
Du grec "demos", peuple, et "kratos" signifiant, pouvoir, autorité et du latin "participatio", participer; la démocratie participative désigne l'ensemble des dispositifs et des procédures qui permettent d'augmenter l'implication des citoyens dans la vie de la cité, dans la vie politique. Elle permet d'accroître leur rôle dans les prises de décision. On peut parler à ce titre de cahiers de doléance, de forums numériques interactifs, de réunions citoyennes de quartier, de référundums d'initiative populaire (comme en Suisse).
"Finalement, il n’y a qu’une seule et unique catégorie de population en France à ne pas être massivement favorable au RIC... ce sont les sympathisants LaREM : 58% d’entre eux s’y déclarent opposés."
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