Après plus de deux mois de confinement, on observe que "si l’envie de sortir est irrésistible pour certains, d’autres n’ont pas ressenti ce besoin de prendre l’air et ont au contraire pris du plaisir à rester chez eux et redécouvert le cocooning. Même l’idée de vacances en France cet été ne les séduit pas.
Et si le fait d’être pantouflard ou casanier était enfin vu comme une qualité? Et s’il ne fallait plus culpabiliser de préférer le canapé à la randonnée? Un changement de paradigme que le confinement a permis et qui a libéré certains."
Une inconnue : est-ce que cette nouvelle tendance va relancer le cocooning à défaut du nomadisme ?
Sélection d'un article du HuffingtonPost à lire ci-dessous
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Au déconfinement, les casaniers préfèrent encore la parenthèse enchantée du confinement
CONFINEMENT - Après plus de deux mois de confinement, si l'envie de sortir est irrésistible pour certains, d'autres n'ont pas ressenti ce besoin de prendre l'air et ont au contraire pris du plaisir
“Le fait de ne plus avoir d’interactions sociales pendant un certain temps peut projeter le déconfinement comme quelque chose d’angoissant: violence symbolique de repartir dans une vie sociale plus classique.”
“La plupart des individus qui vivent bien le confinement n’avaient pas une vie sociale à l’extérieur de leur logement trop riche avant le confinement, disposent d’un lieu de vie ou un environnement de proximité favorable, se sentent en sécurité au quotidien, chez eux, au travail ou à l’extérieur, ou encore ont la capacité à mettre en place de nouveaux types d’activités: pratiquées avant, soit débutés pendant le confinement”
Le cocooning, coconnage ou coucounage est un terme inventé en 1987 par la consultante en marketing et prévisionniste de tendances autoproclamée Faith Popcorn pour prédire les tendances de la ...
Rester chez soi n’est plus, comme avant, synonyme d’inactivité. Au contraire. On peut tout à fait travailler sans sortir de son salon. C’est un fait accepté, plus seulement toléré. De plus, les méfaits de l’industrie sur l’environnement (l’empreinte carbone par exemple) desservent le nomade. La jouissance à tous crins renvoie à une certaine forme d’égoïsme, aux dépens de la communauté. Cette jouissance, très idéalisée pendant des décennies, a perdu de sa superbe.