“Le visage d’un enseignant, avec leur corps, est un outil extrêmement important. Avec le masque, ils en sont privés, c’est comme enlever sa truelle au maçon”, affirmait ainsi Françoise Lantheaume, sociologue et professeure des universités en sciences de l’éducation, contactée par Le HuffPost.
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Après la maternelle, l’école primaire et les classes de 6e et 5e au collège, tous les établissements scolaires, lycées compris, ont rouvert lundi 2 juin. Ce retour sur le chemin de l’école dans le cadre de la deuxième étape du déconfinement est accompagné d’un protocole sanitaire strict d’accueil des enfants qui reste inchangé. Ce qui implique le respect des gestes barrières, et, pour les enseignants, le port du masque en classe.
“On doit faire des efforts, parler un peu plus fort pour bien articuler et être compris des enfants. Ils me disent qu’ils comprennent bien, mais un matin par exemple, un élève n’avait pas du tout compris la dictée”, relève Sandrine, enseignante en CE2 à Tourcoing
“Les enfants l’ont mieux vécu que moi, on avait fait un gros travail en amont avec les parents pour bien leur expliquer qu’on allait porter un masque. Il fallait qu’ils soient au courant. Et ça ne les a pas perturbés plus que ça”, expliquait Katia au lendemain de la reprise.
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Enseigner avec un masque, l'expérience est mitigée chez les profs
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