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De l’ARN messager, une technologie pas si nouvelle que cela

16 Juillet 2021, 20:05

S’il existe, bien évidemment, des opposants au vaccin qui rejettent fermement l’idée de recevoir le sérum, plusieurs Français sont tout simplement inquiets : « On n’a pas assez de recul », « on n’en sait pas suffisamment sur les éventuels effets secondaires », entend-on régulièrement, notamment en raison de la technologie ARN Messager utilisée pour ces vaccins. On fait le point (avec Le Parisien)

Tout d’abord, il convient de définir ce qu’est cette technologie dont on entend parler depuis le début des recherches sur la vaccination contre le Covid-19. En temps normal, un vaccin consiste à injecter dans le corps une version inactive ou atténuée de l’agent infectieux afin de générer des anticorps qui nous permettront ensuite de nous défendre en cas de contact avec la maladie. Dans le cas de l’ARN Messager, on introduit des fragments d’ADN qui ont pour mission d’envoyer un message aux cellules qui développeront ensuite une protéine permettant de nous protéger face à une infection au Covid-19. Cette méthode, certes inédite, est pourtant au point puisque à l’étude depuis près de...30 ans.

Si le délai moyen de recherche autour de la meilleure réponse immunitaire à apporter face à une maladie tourne autour de 5 à 10 ans, la technologie ARN Messager permet de gagner beaucoup de temps car ces vaccins sont plus faciles à produire. « C’est beaucoup plus difficile de prendre un virus, de travailler dessus, de l’atténuer. Là on n’a pas besoin de faire tout ça donc ça fait gagner plusieurs années et je pense que c’est même plus sûr que lorsque l’on injecte un virus », explique Franck Mennechet, chercheur en immunologie, vaccination et virologie. Ces vaccins ARN Messager ont d’ailleurs déjà été testés face aux virus Ebola et Zika. Il est donc impossible d’affirmer n’avoir « aucun recul » sur cette technologie. En revanche, jamais ces vaccins ARN Messager n’avaient été utilisés à l’échelle planétaire pour faire face à une pandémie ce qui peut légitimement faire naître des doutes ou des craintes. 

 

 

Suite de l’article du Parisien ci-dessous

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