Spencer est le nouveau biopic événement dont tout le monde parle. Film du réalisateur Pablo Larrain et par le producteur Steven Knight (Peaky Blinders, Les promesses de l’ombre), Spencer traite de la vie de la princesse Diana. Dans Spencer, nous retrouvons des acteurs comme Kristen Stewart (Into the wild, Panic Room, Twilight), Timothy Spall (Le discours d’un roi, Harry Potter) ou encore Jack Nielen. Ce biopic, une création Amazon Original, nous montre un moment où le mariage entre la princesse Diana et le prince Charles s’est terni depuis longtemps. De multiples rumeurs de liaisons et de divorces courent, mais il leur est demandé de venir en paix pour les festivités de Noël au domaine de la reine à Sandringham. Durant l’événement, il y a à manger à et boire, ainsi que de quoi s’amuser. Mais cette année, les choses sont bien différentes. Spencer est une illustration de ce qu’il aurait pu se passer pendant ces quelques jours fatidiques.
CRITIQUE PRESSE
Ecran Large
Spencer est une plongée bouleversante dans l'âme en détresse et incomprise de Lady Di entre fantômes du passé, cauchemar du présent et fantasme d'un futur impossible. Le chef d'œuvre de Pablo Larrain et le plus grand rôle de Kristen Stewart, déchirante.
La Voix du Nord
Amateurs de glamour, passez votre chemin. Le cauchemar de Lady Di se révèle d’une âpreté très inconfortable. La performance de Kristen Stewart n’en est que plus intense, malgré les références appuyées à Anne Boleyn, souveraine martyre de l’histoire britannique. Spencer ne nous apprend rien sur Diana. Sauf si l’on croit aux forces de l’esprit.
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Porté par une mise en scène d’une beauté anagogique sidérante, Spencer est un miracle de cinéma où le cinéaste Pablo Larraín cortège Lady Diana dans un univers à mi-chemin entre la douce étrangeté et le conte de fées funeste où la fantasmagorie côtoie la psychanalyse.
CRITIQUE SPECTATEUR
Par-delà les parures, les joailleries et les sourires factices que revêt Diana, plumage de cristal fendu jusqu’à la pointe des ailes, se tapit le désenchantement mélancolique de la frêle et diaphane diva, le vertige d’une existence écourtée, effeuillée, ciselée par les pressions environnantes, de l’attention médiatique obsessionnelle à la rigueur névrosée des traditions monarchiques. Les cérémonies sont nombreuses dans la contrée illusionnée du paraître royal et la caméra de Larraín les poursuit admirablement avec une solennité et un recueillement qui travestissent les simples mouvements spatiaux en valses élégamment cadencées, capturant au passage au sein du symétrique paysage l’instabilité de cette enfant qu’on a affublée de vêtements trop grands.
Petit conte crépusculaire, Spencer s’apparente à une mélodie envoûtante qui, rythmée par un découpage et un cadrage réfléchis, tresse magnifiquement les thèmes de sororité, d’amour filial et de malaise existentiel. Dès l’ouverture, le ton et l’ambiance sont magistralement inoculés; le rituel militaire qui non seulement annonce l’atmosphère oppressante dans laquelle sera emprisonnée la protagoniste, mais convoque et introduit la suite ininterrompue de rites à venir, délivre une entrée en scène traduisant parfaitement la maîtrise formelle et les aspirations poétiques du réalisateur chilien.
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Pétrification du désenchantement
Par-delà les parures, les joailleries et les sourires factices que revêt Diana, plumage de cristal fendu jusqu'à la pointe des ailes, se tapit le désenchantement mélancolique de la frêle et d...
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